Les écologistes Courbevoisiens regrettent la frilosité de la ville en matière de vélo.
Alors que Courbevoie s’apprête à fêter l’arrivée des Vélibs en grande pompe avec journée de présentation le novembre, les écologistes voient leur plaisir gâché : seulement 7 stations seront implantées, au lieu des 18 stations initialement annoncées en 2016 !
Or c’est la qualité du maillage des stations qui fait la réussite des vélos en libre service.
« En démarrant frileusement Vélib, le maire et ses adjoints réfléchissent à l’envers », s’agace Ghizlaine Guessous, conseillère municipale Europe Ecologie Les Verts. « Pour que la mayonnaise vélib prenne, pour que le service soit réel et que les gens se disent « pourquoi ne pas y aller à vélo ? » il faut évidemment des stations en nombre suffisant et judicieusement réparties ».
A population équivalente, la ville voisine d’Asnières déploie 13 stations !
L’élue ne croit pas une seconde à l’argument financier. «Lorsqu’on envisage le coût humain et financier de la pollution automobile, on se dit qu’il est de notre responsabilité d’élu-e-s d’insuffler une politique vélo un tant soit peu ambitieuse ».
Ce qui passe par un réel déploiement des vélos en libre service mais aussi par des incitations diverses, des parcours sécurisés, une vitesse limitée à 30 pour les automobilistes, des doubles sens cyclables, des animations de type vélo-écoles et réparation, des parkings spécifiques…
Les 1500 villes et collectivités territoriales qui adhèrent au Club des Villes et Territoires Cyclables y parviennent et toutes ne sont pas dotées des mêmes moyens que notre ville, alors pourquoi pas Courbevoie ?
Par Jahoe — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20976013