A Courbevoie, l’accessibilité confrontée à l’immobilisme ?
Pouvoir accéder aux établissements recevant du public (ERP) , quels que soient ses difficultés motrices ou son handicap, répond à un principe républicain intangible : l’égalité, de tou.te.s pour mener les gestes du quotidien, sans aide ni entrave.
Même si la législation impose aux établissements de se mettre en conformité à des échéances régulières, les délais de mise aux normes PMR (Personnes à Mobilité Réduite) sont à chaque fois repoussés. L’une des raisons reste vraisemblablement un coût important des dispositifs pour des acteurs privés par exemple, mais également un manque de sensibilisation.
Pour une ville totalement accessible, la mobilisation de tous les acteurs est donc nécessaire, à commencer par celle des pouvoirs publics.
Ainsi, les travaux de la voirie et réfection des trottoirs peuvent être une bonne occasion de mettre toutes les parties concernées autour d’une table afin de trouver des solutions permettant de tendre vers cet objectif.
Courbevoie est signataire depuis 2002 d’une charte Ville Handicap qui prévoit d’informer et de sensibiliser pour que les commerces soient accessibles, et prévoir les adaptations dans les bâtiments anciens, (sourceshttps://drive.google.com/open?id=0BwEGOfWioKIEekhqX0JLeERsWHM point 3 page 33)
Nous sommes aujourd’hui en 2017, soit 12 ans après la mise en place de la loi de 2005 sur l’accessibilité, comment pouvons-nous expliquer qu’après des réaménagements comme ceux de la rue de Bezons, autant de commerces restent inaccessibles ?