Chaîne humaine anti-nucléaire à La Défense… sous le soleil exactement

A l’initiative du réseau SORTIR du NUCLEAIRE, les militants écologistes ont formé une chaîne humaine autour des tours EDF et AREVA, puis une chaine reliant toute la dalle dans la longueur, de la grande arche au bassin Takis du Pont de Neuilly. Pour voir la vidéo de l’action, cliquez ici.

manifestation du Réseau Sortir du nucléaire à la Défense le 9 mars 2013

manifestation du Réseau Sortir du nucléaire à la Défense le 9 mars 2013

Les militants EELV de Courbevoie, Nanterre, Puteaux, Asnieres… étaient là bien entendu, mais aussi des militants anti nucléaires venus parfois de très loin pour ce second anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Au même moment, 20 000 personnes environ encerclaient dans Paris d’autres endroits symbolisant le pouvoir nucléaire.

Le soleil était de la partie et pas seulement cantonné aux badges ! L’ambiance familiale et bon enfant n’a pas fait oublier la gravité de la situation et la menace épouvantable que le choix du nucléaire fait peser sur la France, sur le monde et pour les générations futures.

L’association SURVIE, pilote du rassemblement de la Défense, avait placé la manifestation sous le thème du nucléaire en Afrique. Areva exploite en effet l’uranium du sol africain et notamment du Niger, et de nombreux observateurs dénoncent ces conditions d’exploitation et les menaces qu’elles font peser non seulement sur les populations locales mais aussi sur les équilibres politiques de la région.

Joëlle Paris, conseillère municipale EELV de Courbevoie, « locale de l’étape » tout comme Julien Sage, maire adjoint EELV de Nanterre, évoquait avec David Mbanza, conseiller régional EELV, la dimension temporelle du nucléaire qui échappe à tout entendement humain. Le nucléaire n’est pas à l’échelle humaine. Nous ne sommes pas en capacité d’appréhender la répercution des stockages de déchets pendant des milliers d’années sur les générations futures.

Sur un autre plan, celui du chiffrage puisque seul l’argent compte pour nos sociétés, le nouveau rapport de l’IRSN chiffre les conséquences d’une catastrophe nucléaire à 5 800 milliards d’euros.

D’après l’IRSN, une telle catastrophe conduirait, dans la pire des hypothèses, à la contamination de 850 000 km² et à l’évacuation de 5 millions de personnes, ce chiffre en lui-même – trois fois le PIB français, 30 ans de budget de l’Etat français, 2900 catastrophes AZF ou Erika… – démontre la folie du pari nucléaire et la pertinence de la revendication des écologistes sur une sortie du nucléaire.

Rappelons qu’aucune assurance d’aucune sorte ne couvre le risque nucléaire.

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