La Défense en faillite ?

Communiqué de presse Europe Ecologie Les Verts des Hauts-de-Seine

 

L’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa)
présidé par Joëlle Ceccaldi-Raynaud serait au bord de la faillite selon
Patrick Devedjian, président du Conseil  Général des Hauts-de-Seine.

L’Epadesa, qui est issu de la fusion autoritaire de l’EPAD, chargé de
l’aménagement du site de la Défense, et de l’EPASA, chargé de l’aménagement
de terrains situés sur le territoire de la ville de Nanterre, constitue pour
Patrick Devedjian, repris par l’Express, « une bombe à retardement »
financière. Le Président du Conseil Général dénonce par ailleurs une gestion
catastrophique de cet établissement de la part de l’Etat.

Depuis des années, les écologistes dénoncent la philosophie qui préside à
l’aménagement du secteur de la Défense réalisé pour renflouer les caisses
des établissements publics grâce à des opérations immobilières, toujours au
détriment de celles et ceux qui vivent  et travaillent sur ces communes.

La situation comptable de l’Epadesa, dont le seul but est de vendre des
droits à construire, et donc multiplier des opérations pharaoniques, n’est
pas une surprise pour EELV 92. De longue date, EELV 92 demande à ce qu’il
soit mis fin au caractère « off shore » du quartier d’affaires et réclame un
retour au droit commun permettant aux citoyens de prendre part à la
définition d’un avenir durable du territoire.

La communication de l’EPADESA suite aux déclarations de Patrick Devedjian
affirmant que l’établissement se porte bien, ne trompe hélas personne. La
situation financière catastrophique de l’Epadesa signale l’échec prévisible,
et prévu par les écologistes, du plan de relance du quartier de la Défense
lancé par Nicolas Sarkozy en 2007.

Il est grand temps d’en finir avec la construction de tours de bureaux
inutiles et énergivores à la Défense.

Catherine CANDELIER, porte-parole, conseillère municipale de Sèvres
Loïc LE NAOUR, porte-parole, conseiller municipal de Meudon,

 

L’Epadesa a rédigé un communiqué de réponse: Communiqué EPADESA

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