L’air qu’on respire

Le Parisien Edition des Hauts de Seine fait état dans ses colonnes de la décision de l’agence AIRPARIF pour la qualité de l’air de ne pas diffuser le bilan annuel du 92. Cette décision fait suite à celle, très controversée, de la majorité UMP du Conseil général de ne plus verser de subventions à AIRPARIF. Une façon comme une autre de couper les moyens d’alerte de santé publique.

Pour prendre conscience des nécessaires évolutions, comme la réduction du trafic automobile par exemple, il faut disposer d’indicateurs fiables. En cela l’action d’AIRPARIF est primordiale, d’utilité publique et doit être soutenue  à ce titre par les collectivités. Mais le département des Hauts de Seine a quelques années voire décennies de retard sur la prise de conscience et préfère élargir la RD7 tout en « cassant le thermomètre » AIRPARIF…

Avec le report aux calendes de la taxe diesel par le gouvernement PS, tout concoure hélas à laisser mourir prématurément des milliers de personnes exposées quotidiennement en ville aux effets toxiques des particules fines. L’exception française n’est pas toujours bonne à respirer…

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© Le Parisien

Le 92 privé de son bilan sur la qualité de l’air

Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, avait prévenu. Hier, elle n’a pas publié le bilan annuel du département, comme elle l’a fait pour le reste de l’Ile-de-France. Une réponse à l’arrêt brutal, en décembre dernier, du versement de subventions par le conseil général des Hauts-de-Seine. « Nous continuons à fournir aux habitants l’information quotidienne, les risques de pic de pollution, etc. Mais ce type de bilan annuel demande un travail considérable et des moyens. Moyens dont le conseil général des Hauts- de-Seine nous a privés », regrette-t-on chez Airparif.

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